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Membres

FanmKiKa, ce sont des femmes qui aiment et partagent leur amour de la musique. Voici en quelques mots une présentation des membres du groupe.

Photos Jack Gilles

Marie-Héléna LAUMUNO (Chantèz)

Marie-Héléna LAUMUNO a d'abord été séduite par la danse : twist, cha-cha-cha... tout y passe mais en ce temps-là, à Marie-Galante, pas de cours de danse. Elle est tout de même retenue par un groupe folklorique où elle s'exécute en tango, valse, biguine et gwo-ka.

Son enfance a été bercée par les récits des nuits de sa grand-mère qui se déplaçait de "véyé" en "véyé" comme "dame prieuse".

Il faudra attendre les années d'internat au Lycée de Baimbridge pour les interprétations avec des camarades connaisseurs de chansons de "léwoz" et de "bodé".

La rencontre avec Lukubèr SEJOR, son mari, pratiquant et ardent défenseur du Gwo ka, est une chance car il l'encourage et la guide. Elle se décide à prendre des cours de chant et se lance timidement d'abord dans les chansons de "véyé".

De rencontre en rencontre : KALINDIKA, VWA POU LOUWE KA, AKAMANSOSO, AKIYO, FANMAKIYO (membre fondateur et choriste) et FANM KI KA (membres fondateur) - toutes les formes du répertoire Gwo-ka fusent... La passion pour la chanson Gwo ka transpire dans ses travaux universitaires, dans ses cours.

Elle est l'auteur de 3 ouvrages traitant du Gwo ka : "Gwo-Ka et Politique" (Ed.Harmatan), "Et la Gwo-ka c'est enraciné en Guadeloupe", "Man Soso, une histoire du Gwoka au XXè Siècle" (Ed.Nestor).

Photos Pix Zaigo

Sohad MAGEN (Makèz)

Dès son enfance, Sohad MAGEN rencontre le Gwoka : Jeu d’improvisation dansé, joué et chanté. Elle s’initie à la danse à l'AKADEMIDUKA dirigée par Jacqueline CACHEMIRE-THOLE, puis apprend le tambour ka avec des maîtres tels que Henry DELOS... Durant son adolescence, elle joue dans les léwoz et chez Man Soso, jusqu’à devenir soliste et "makèz".

A 15 ans, elle devient la soliste de SOBO, premier groupe de Gwo ka exclusivement féminin, au sein duquel elle jouera dans un des premiers "léwoz a fanm" (1997).

Pendant ses d’études, elle se plaît à mélanger le tambour ka avec d'autres styles musicaux : chants lyriques, jazz berbère... et s’initie à de nouvelles percussions : Djembé, sangbang, kenkini, doum, entre autres. Elle devient par la suite soliste djembéfola au sein de la troupe de danse africaine Métiss’art de Marseille. Elle valide son Master de philosophie avec mention en présentant ses travaux de recherche sur le rythme comme structure consistante de la mémoire collective dans la tradition orale.  

En 2009 avec ses frères et sœurs, elle fonde l’association MASSILIA KA à Marseille qui vise la promotion et la diffusion de la musique Gwoka en région PACA et qui propose une formation continue de cette discipline.  

De retour dans son île en 2011, elle enseigne les lettres et la philosophie, et a travaillé avec les groupes : RASIN' (Jazz caribéen), GWADJO TRIO (jazz manouche), et  FANM KI KA qu'elle n'a plus quitté.

Sohad n'a de cesse de travailler à introduire le ka au sein de musiques inattendues, repousser les limites de la composition et élargir les possibilités de l’instrument.

Photos Jack Gilles

Nadia PATER (Chantèz)

Danseuses émérite, Nadia PATER a toujours été sensible à la musique. Actuellement, elle est présidente de  l'AKADEMIDUKA où elle succède à Jacqueline CACHEMIR-THOLE.

Dans sa petite enfance, son père - en ce temps-là, conseillé municipal - les emmenait dans une association à Port Blanc au Gosier. Chaque année, ils étaient présents à la fête Patronale et bien sûr, ils allaient voir les podiums.

Elle a toujours aimé le Gwoka et vers l'âge de 12 ans, elle montait sa première "chorégraphie" sur la chanson de Yvon Anzala : "Gèp la mòdé mwen an gouyav la". Etant d'un naturel discret, elle avait envoyé ses soeurs et une amie danser sur le podium. Vers 16 ans, elle s'envolait vers la France où à une certaine station de métro le son du Ka lui faisait dresser les cheveux et vibrer tout le corps. A 23 ans, elle intégrait l'association des antillais de Creil.

De retour dans sa Guadeloupe chérie, elle rejoignit ses soeurs dans le groupe KASANGUA, puis une amie l'introduisit dans les cours de Jacqueline CACHEMIRE (sa prof d'E.P.S. en 6ème) qui par la suite deviendront L'AKADEMIDUKA

Lors d'une soirée léwoz, elle rencontre M. Antonin MARTIAL qui l'a invitée à danser avec le groupe KAPOUDOUVAN. Depuis, elle a dansé avec : Gaoulé Mizik, INDESTWASKA, AJSF, Jomimi, KAMODJAKA et bien sûr L'AKADEMIDUKA depuis 28 ans

Elle a toujours aimé chanter, c'est en 2011 qu'elle intègre le groupe pour la préparation de la pièce musicale : "NOU FANM".

Photos Jack Gilles

Jacqueline ETIENNE (Chantèz)

Jacqueline ETIENNE est une chanteuse authentique, chantre de la tradition, c'est en 1999 avec le groupe KALINDIKA qu'elle fait ses premiers pas dans le monde de la musique. Mais c'est avec des troupes comme VWA POU LOUWE KA, POETIKA, aux côtés de : Patrick RILCY, Patrice TACITA, Philippe CALODAT, Joël JERNIDIER, fervents défenseurs de la poésie guadeloupéenne et caribéenne, qu'elle fait ses armes, s'affirme...

On peut la qualifier sans conteste de chanteuse traditionnelle puisque bercée depuis son plus jeune âge par les biguines, romances, comptines... Elle interpète avec bonheur en tant que choriste ou soliste.

Elle commence à flirter avec le Théâtre lorsqu'elle rencontre l'auteur, comédien et metteur en scène Arthur LERUS. Elle fait partie des comédiens de la Tragi-comédie musicale MANUELA aux côtés de Martine SYLVESTRE. 

Désormais, c'est dans le monde des tambours GWO KA, "tanbou a po", des "léwoz" et de la poésie qu'elle évolue. Elle se définit comme une interprète utilisant et servant les valeurs, les atouts et atours de "sa terre". Elle est présente dès la création de FANM KI KA.

2001, année de reconnaissance officielle, elle reçoit le "prix Sacem de la découverte" avec le titre "Atilayigo" (composition de Frantz SUCCAB) sous l'égide du groupe MILFLE.

Elle s'illustre notamment lors de différents scènes : Festival GWO KA de Sainte-Anne ou de Paris, Festival VOIX SACREE, CREOLES BLUES, JAZZ lapwent, dès lors qu'il s'agit de défendre les valeurs patrimoniales de la Guadeloupe.

 

Photos Murielle

Yanise TORIN (Tanbouyèz/chantèz)

C'est durant ses années à l'université de Fouillole que Yanise TORIN a été immergée dans le Gwo-ka. D'abord par la danse sous l'égide de Jacqueline CACHEMIRE-THOLE puis le tambour ka avec l'association "Jenn ka jou".

En 1995, elle intègre le groupe SOBO dans lequel Sohad MAGEN la rejoint. Elle jouera également dans le "léwoz a fanm" de la place du Palais de Justice à Basse-Terre en 1997. 

De soirée Léwoz à chez Man Soso, elle développe son amour du ka et travaille son jeu et son endurance en tant que "Boula", "chacha".

Parallèlement, elle poursuit ses études jusqu'à la Maîtrise de Biologie et travaille actuellement dans le domaine de la biologie médicale.

Elle participe avec les troupes du Grand Ballet Guadeloupéen et Toumbélé à différents spectacles en tant qu'artiste pluridisciplinaire : chant, danse, comédie, percussion...

Elle enregistre avec l''association "KONTAKAZ" les conteurs des Grand Fonds et le concept "SWING KREYÒL". Elle a aussi ponctué son parcours d'intervetions comme choriste en studio ou en live. 

Elle intègre FANM KI KA en 2007 de manière informelle  après le "léwoz a fanm" organisé chez Man Soso, puis en 2008 de façon plus assidue.

 

Maggy ELUTHER (Chantèz)

Si la musique a toujours fait partie de la vie de Maggy depuis son enfance, sa rencontre avec le Gwo-Ka, elle la doit à sa soeur qui la traine dans les "swaré léwoz", à Lapyétonn et dans des cours de danse Gwo-Ka.

Mais en 2003, lorsque sa soeur  l'amène à la rencontre du groupe KALINDI KA et de Marie-Line Dahomay, c'est à ce moment que débute son expérience dans le chant Gwo-Ka. Elle chante entre autres aux côtés de Marie-Line Dahomay, Nicole Valton et sa soeur Ena Eluther.

Puis, suite à une brève expérience dans le management musical, elle rejoint les membres du groupe FANM KI KA en 2009 pour l'enregistrement de l'album "Fanm é LKP". Et depuis 2010, elle n'a plus quitté le groupe.

En plus de l'artistique, elle gère la logistique du groupe, plébiscitée par toutes,  elle en est la Chargée de communication. 

 

 

 

Ena ELUTHER (Chantèz)

Ena ELUTHER, Spécialiste Universitaire de la Littérature Caribéenne "ka dansé, réponn é chanté Gwo Ka" (elle danse, fait les choeurs et chante le Gwo Ka).

C'est à 19 ans qu'elle rencontre la tradition musicale de Karukéra avec les membres du groupe AKIYO et "pyétonn-la". Le "léwoz" l'atteindra comme en écho à une part encore enfouie. Après quelques années d'observations, d'analyses de la pratique chorégraphique et musicale du "léwoz", elle se lance dans la ronde sacrée et depuis la danse fait partie intégrante de sa vie.

En 2003, elle intègre le groupe KALINDIKA de Marie-Line DAHOMAY comme "répondèz". Elle commence également son initiation au chant. Son parcours comme "dansèz" "répondèz" côtoie régulièrement le groupe INDESTWASKA pour les prestations et les enregistrements, également membre des associations : AKIYOKA, KAMODJAKA... En 2007 ,  elle rejoint les FANM KI KA.

Une vie rythmée par les "léwoz", "koud' tanbou", cours de danse, "déboulé", journée "AKA" et tout ce qui a trait à la musique, à la danse afro -guadeloupéenne et plus largement afro-caribéenne et africaine...

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Sandra LUCOL (Tanbouyèz/chantèz)

Passionnée de Gwoka depuis l’enfance, ses premiers pas dans le milieu se font à la Désirade au sein d'une association culturelle en tant que chanteuse.

Sensible à la musique sous toutes ses formes, elle collabore avec plusieurs formations musicales et troupes traditionnelles : zouk, biguine, Gwoka ... tout y passe

Curieuse, ambitieuse, elle part en quête de connaissances dans les "léwòz" et "koud tanbou" en Guadeloupe pour comprendre cette musique et ce chant gwoka qui résonne en elle de manière singulière.

Elle rejoint un groupe de "fanm" du Moule puis en 2013, le groupe "les 7 couleurs du ka" et participe à des soirées léwòz en tant que chanteuse invitée.

Elle apprend à jouer au tambour de façon autodidacte et continue à  travailler pour améliorer son interprétation du chant gwoka ...

Depuis Mars 2016, elle a intégré "Fanmkika" en tant que tanbouyèz et chanteuse, groupe au sein duquel, elle a la conviction d'avoir trouvé sa place.

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Cyndia TAILLANDIER (Tanbouyèz)

Cyndia fait ses débuts dans le monde du gwoka avec son compagnon en 1997. Ensuite, à Rennes avec l’association MADIKÉRA RHOAZON, elle commence par la danse dite « folkloriques », ce qui lui permet la découverte des rythmes, du sentiment Gwoka.

Elle continue son parcours à Paris où elle travail son instrument et se perfectionne avec Patrice ABENZOAR alias Ti-bouchon, Arnaud ALET, Mickaël GREFFINE, Thierry GALAND avec le groupe YING YANG KA et bien d’autres...

Sa route croise aussi celle d’Inès KHAI avec laquelle elle joue et participe à son album Amazon-la.

Durant son séjour en Guyane, elle poursuit son évolution et joue avec Jocelyn Trace et le « MOUVMAN KILTIRÈL KANOUYÉ »

De retour en Guadeloupe fin 2016, elle reprend la danse avec INDÈSTWAS’KA, puis l’aventure démarre avec les groupes KOZÉIKA  fin 2018 et  FANMKIKA  début 2019.

Anciens Membres

Nicole VALTON (Chantèz)

Nicole VALTON a tout appris sur le terrain, en immersion, c'est le propre de la transmission des arts traditionnels. Elle fait ses premiers pas avec Antoine SOPTA et le groupe GWANA ANTILLAIS.

Les murs de son école : Jabrun, chez Man Soso. Elle a longtemps observée, appris, s'est imprègnée et encouragée par les uns et les autres, surtout par Guy CONQUETTE, elle se lance dans la ronde...

Elle se produit aux côtés des plus grands de la scène Guadeloupéenne : Guy CONQUETTE, VWA POU LOUWE KA & Lukuber SEJOR, JOMIMI, GWAKIBEL, KA M PECH, KALINDIKA & Marie-Line DAHOMAY, INDESTWASKA, KONVWA KA, pour ne nommer qu'eux.

Tantôt dansèz, chachayèz ou chantèz, c'est tout son amour pour le GWOKA qu'elle partage avec ces artistes.

Elle est membre fondateur des FANM KI KA.

Confortée en 2005 par l'optention d'un Diplôme d'Animatrice en Danse Traditionnelles de Guadeloupe, elle partage sa passion avec les enfants dans les établissements scolaires ou les adultes lors de cours privés.

Elle est l'instigatrice des nombreux "kout de tanbou" qui s'organisent à Jabrun chez Man Soso dont elle est très proche.

Au sein du groupe jusqu'en 2020.

Photos Yanise Torin

Ketty VANGOUT (Tanbouyèz)

Ketty Vangout fait sa rencontre avec le Gwo ka par rapport à son compagnon qui, étant batteur, s'est intéressée et a voulu s'initier au "ka". Sensible au Gwo ka depuis son enfance, elle a toujours voulu danser et chanter.

Elle a fait partie de plusieurs groupes de styles musicaux différents : soul, pop... en tant que chanteuse. C'est en 1992/1993 qu'elle fréquente assidûment les "léwoz" dans la région du Moule, où elle réside à l'époque, pour comprendre le sens de la musique Gwo ka, du tambour ka. C'est de là qu'elle se décide à prendre des cours au près du Maître Yves THOLE à l'AKADEMIDUKA.

Quelques années après, elle fait partie de plusieurs groupes de Gwo ka dont SOBO de Lucie JACQUET où elle rencontre Yanise TORIN, un groupe de Teddy PELISSIER où elle rejoint une amie : Christiane...

Elle rencontre aussi Man Soso et depuis le son du tambour ka, le Gwo ka, les "AKA", les "koud tanbou" et les "léwoz" font partie intégrante de sa vie. Elle rejoint les FANM KI KA en 2011 (à 2015).

Photos Jack Gilles

Marlène GILLES (Chantèz)

Marlène Gilles est une talentueuse jeune chanteuse de Gwo Ka. Passionnée de danse (toutes) et de chant depuis sa jeunesse, comme toutes les jeunes filles de sa génération, elle possédait un cahier de chant qu'elle gardait amoureusement... où l'on trouve entre autres les chansons de Manuella PIOCHE, Casimir LETANG, Daniel FORESTAL...

Toujours attirée par la musique, elle allait régulièrement voir et écouter "Vélo" jouer. En quête depuis de longues années d'un groupe où elle pourrait s'exprimer... Ce n'est que tardivement qu'elle se lance dans la ronde du Gwo Ka. C'est sa rencontre avec Marie-Line DAHOMAY, puis l'occasion d'une formation de coaching vocal avec les autres membres du groupe FANM KI KA, qui permet ce rapprochement et, en 2011, l'intégration du groupe pour la préparation de la pièce musicale : "NOU FANM" (entièrement créée, montée et réalisée par les membres du groupe FANM KI KA).

Désireuse d'en apprendre toujours plus, elle poursuit son travail d'apprentissage du chant avec INDESTWASKA.

Elle a fait partie du groupe de 2012 à 2016.

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